La rentrée est là et avec elle, son lot de to-do lists, de plannings à remplir, de bonnes résolutions… Mais derrière ce retour de la routine, beaucoup ressentent le retour du stress voire de l’anxiété …

 

Oriane Mercier Psychologue

Un mélange de fatigue encore présente, d’envie de ralentir, de peur d’être de nouveau débordé(e), ou simplement une boule au ventre difficile à expliquer.

 

Cela peut-être tout à fait normal.

 

Même après une pause, même si « tout va bien », le retour à la réalité peut réveiller du stress, des doutes, voire une forme de tristesse qu’on ne s’attendait pas à ressentir.

 

Ce que la rentrée réveille

 

La rentrée, ce n’est pas juste une reprise d’activité. C’est parfois le retour à un environnement exigeant, à la confrontation à des choix mis en pause, à la peur de ne pas être « à la hauteur », ou tout simplement… le sentiment que le temps passe (trop) vite.

 

Et si on se laissait du temps ?

 

Vous n’êtes pas obligé(e) de repartir à 100%. Vous n’avez pas pas non plus à être parfaitement organisé(e), motivé(e), et/ou prêt(e).

Et vous avez le droit d’y aller doucement, de ressentir, ce flottement, et de prendre le temps de « réattérir ».

 

Un pas après l’autre

 

La rentrée ne se joue pas en un jour. Autorisez-vous à ajuster le rythme, à demander du soutien si besoin, et surtout à accueillir vos émotionq, même celles qui semblent « incongrues ».

Et si cette période réveille quelque chose de plus profond, plus ancien, plus pesant… C’est peut-être le bon moment pour venir en parler . 🌿

Et si cette période réveille quelque chose de plus profond. C’est peut-être le bon moment pour venir en parler . 🌿Un mélange de fatigue encore présente, d’envie de ralentir, de peur d’être de nouveau débordé(e), ou simplement une boule au ventre difficile à expliquer.
Tout simplement parce que notre psychisme recherche la cohérence … pas le bonheur.
Nous avons tendance à reproduire ce que nous connaissons, même si c’est douloureux, parce que c’est familier.
Paradoxalement, notre inconscient essaie parfois de réparer une blessure ancienne… en la rejouant. Sauf que sans en prendre conscience, on rejour souvent le même scénario, avec la même fin.
C’est comme si on tournait en boucle dans un film dont on connaît l’issue.. mais sans pouvoir appuyer sur « pause ».
Il y a quelque chose de profondément beau dans l’engagement en thérapie. Venir, semaine après semaine, affronter ce qui fait mal, mettre des mots là où il y avait du silence, essayer de comprendre, de réparer, de transformer. C’est un vrai courage. Mais parfois, ce courage vient aussi avec … de l’impatience.