L’anxiété : un moyen de se protéger ?

 

Comprendre son message caché pour mieux la calmer.

Et si l’anxiété n’était pas notre ennemie, mais un signal protecteur mal compris ?

  • L’anxiété : une alarme intérieure, pas une ennemie.

On parle souvent de l’anxiété comme d’un problème directement à éliminer, un truc qu’il faudrait absolument contrôler ou faire taire car c’est le plus souvent très désagréable. Mais si au fond, l’anxiété avait une intention pas si mauvaise que ça ?

Si elle cherchait, maladroitement, à protéger de quelque chose que l’esprit perçoit comme dangereux ?

L’anxiété à la base, est un mécanisme de survie. Elle aide à repérer les menaces, à anticiper, à se préparer aux situations. C’est un système d’alarme interne : quand il s’allume, c’est qu’il veut signaler que « attention, il y a peut-être un danger ».

Le souci, c’est que dans notre monde actuel, les « dangers » ne sont plus des tigres à dents de sabre, mais des mails en retard, des jugements, des imprévus, des attentes qu’on se met sur le dos…

Alors, cette alarme, trop sensible, sonne pour tout et n’importe quoi. Et vous vous retrouvez avec le coeur qui s’emballe, les pensées qui s’affolent… alors qu’il n’y a pas d’incendie.

  • Quand la protection devient prison…

L’anxiété ne veut pas faire du mal : elle veut éviter d’en avoir.

Elle pousse à anticiper, à tout contrôler, à s’inquiéter, parce qu’elle croit que c’est ce qui vous gardera en sécurité.

Mais à force de vouloir trop protéger, elle enferme. 

Elle amène à ne plus oser, à douter, à s’épuiser à force d’ssayer d’éviter ce qui fait peur. Et plus vous luttez contre l’anxiété, plus elle s’accroche. Parce que pour elle : plus vous luttez plus elle a la preuve qu’il y a bien un danger. 

C’est un peu comme un parent surprotecteur : il vous aime mais il vous étouffe. 

Il a besoin qu’on le rassure, qu’on lui montre que tout va bien. Et pour l’anxiété, c’est pareil : tant qu’elle ne sent pas que vous êtes en sécurité elle continue à parler. 

 

  • Et si on écoutait ce qu’elle veut dire ?

Plutôt que de lui tourner le dos, on peut apprendre à écouter ce que l’anxiété essaie de nous dire.

Souvent, derrière l’agitation, il y a une peur précise : la peur de ne pas être à la hauteur, de décevoir, d’être seul(e) ou de perdre le contrôle…

Vous pouvez essayer de vous poser quelques questions simples, avec douceur :

– Qu’est-ce que mon anxiété essaie de m’éviter ?

-De quoi ai-je besoin, là, tout de suite ? 

-Et si cette émotion, n’était pas un ennemi, mais un message ? 

Quand vous vous mettez dans cette posture d’écoute, vous changez la dynamique : vous ne cherchez plus à « combattre » votre anxiété, mais à la comprendre. Et c’est souvent là que quelque chose commence à s’apaiser.

Pour conclure…

L’anxiété ne cherche pas à vous empêcher de vivre, mais à éviter la souffrance.

Et quand on commence à la voir comme une part protectrice plutôt qu’une ennemie, cela permet d’ouvrir la porte à quelque chose de plus apaisé : une relation plus douce à soi-même.

Si vous souhaitez que je vous accompagne afin d’apprendre à comprendre et à apaiser votre anxiété, vous pouvez cliquer sur l’un des boutons ci-dessous :