Demander de l’aide psychologique est souvent bien plus compliqué qu’il n’y paraît. Peur du jugement, idées reçues, tabous familiaux : les freins sont nombreux. Pourtant, consulter un(e) psychologue peut être une étape clé pour aller mieux. Alors, pourquoi est-ce difficile ? Et surtout, comment dépasser ces blocages pour enfin oser prendre rendez-vous ?

1. Les freins psychologiques à la consultation
– La peur du regard des autres
Beaucoup de personnes redoutent d’être perçues comme « faibles » ou « incapables » en allant voir un psy. Dans une société où la performance est valorisée, reconnaître un mal-être peut être vu (à tort) comme un échec.
– La honte ou la culpabilité
Certains pensent ne pas « mériter » une thérapie parce qu’ils estiment que leurs problèmes ne sont pas « assez graves ».
D’autres culpabilisent d’avoir besoin d’aide. Ce type de discours intérieur peut devenir un vrai frein.
– L’angoisse de l’inconnu
Consulter un psychologue, c’est souvent sortir de sa zone de confort. Il y a parfois la peur de ne pas savoir quoi dire, d’être jugé ou même de découvrir des choses sur soi que l’on préférait ignorer.
2. Les freins sociaux et culturels
– Les taboux familiaux
Dans certaines familles, parler de ses émotions n’est pas la norme. On grandit avec l’idée que « ça va passer », « il faut être fort », ou encore que « les psys c’est pour les fous ».
–Les normes sociales
La pression sociale pousse souvent à cacher ses souffrances pour « rester dans le moule ». Résultat : « on retarde la demande d’aide, pafois jusqu’à l’épuisement.
3. Les idées reçues sur la thérapie
Voici quelques croyances courantes (et fausses) qui peuvent empêcher de consulter :
- « Un psy c’est trop cher » : Il existe des solutions : CMP, mutuelles, psychologues conventionnés… Et puis est-ce que sa santé mentale ne mériterait pas qu’on pense à elle même si ça a un coût ?
- « Je n’ai pas de traumatisme, donc je n’en ai pas besoin » : La thérapie n’est pas réservée aux situations extrêmes.
- « Parler ne sert à rien » : Parler permet de comprendre, de se libérer, et de transformer.
- « Je vais devoir y aller pendant des années » : Parfois quelques séances sur plusieurs mois permettent de régler le problème !
4. Comment franchir le pas vers une aide psychologique ?
Vous pouvez vous informer doucement en lisant des articles, en écoutant des podcasts, en regardant des témoignages. Cela peut déjà permettre de se sentir moins seul(e) et mieux comprendre ce qu’est réellement une consultation.
Vous pouvez également en parler à une personne de confiance. En discuter avec un proche de cette envie d’aller mieux peut aider à se sentir soutenu(e) dans cette démarche.
Il est possible de tester tout simplement une première séance afin de voir si cela pourrait vous convenir. En effet, chaque psychologue est unique et chacun utilise différentes approches théoriques et méthodologiques. Ne vous limitez pas à une rencontre si ça ne vous convient pas !
5. Ce que la démarche psychologique peut vous apporter :
Consulter un psychologue, ce n’est pas seulement « vider son sac ». C’est un processus transformateur, qui peut vous permettre de :
– Mieux comprendre vos émotions
– Sortir de schémas répétitifs ou douloureux
– Gagner en confiance et en clarté
– Alléger un poids intérieur que vous portez parfois depuis longtemps
– Reprendre la main sur votre vie !
Pour conclure …
Si vous lisez cet article, c’est sans doute que l’idée de consulter un psychologue vous traverse l’esprit. Et c’est déjà une avancée précieuse.
Demander de l’aide psychologique n’est pas une preuve de faiblesse, mais un acte de courage et d’humanité envers soi-même.
Prenez le temps, allez à votre rythme. L’essentiel est d’ouvrir une porte …
Pour celles et ceux qui souhaiteraient prendre rendez-vous ou établir une première prise de contact, vous pouvez cliquer sur l’un des boutons ci-dessous :